Peut-on douter de tout ?

Bien sûr, voici une dissertation structurée en suivant la méthode que vous avez fournie pour le sujet "Peut-on douter de tout ?"

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on douter de tout ? Si l'on suppose qu'effectivement le doute est légitime en toute circonstance [Définition 1], alors cela implique que la remise en question constante est la clé de la connaissance. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement le doute soit justifié en toute situation [Définition 2], cela a pour conséquence que la certitude absolue est atteignable, ce qui peut sembler improbable.
Exemple : Considérons un sceptique philosophique comme Descartes qui remettait en question même les évidences sensorielles pour parvenir à la certitude.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que le doute est une posture intellectuelle valable, car il permet de remettre en question les croyances établies [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que le doute soit justifié, ce qui correspond à la doxa philosophique.
Exemple : Les philosophes empiristes comme David Hume ont remis en question la notion de causalité, montrant ainsi l'importance du doute dans le développement de la pensée.
Cependant, à première vue, on peut soutenir que le doute excessif peut mener à l'incertitude perpétuelle et à l'inaction [Thèse 2]. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des certitudes pragmatiques sont nécessaires pour agir dans la vie quotidienne [Contredire la réponse évidente, para-doxa].
Exemple : Dans la science, malgré le doute méthodique, il faut parfois adopter des postulats pour avancer dans la recherche.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le doute absolu est compatible avec la recherche de la vérité, ou bien faut-il admettre des certitudes limitées pour fonctionner dans le monde ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'explorer le rôle du doute comme moteur de la recherche de la vérité. Puis, nous examinerons les limites du doute absolu dans la vie pratique. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité de trouver un équilibre entre le doute et la certitude pour parvenir à une connaissance robuste.