Est-ce l'intention qui compte ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Est-ce l'intention qui compte ? Si on suppose qu'effectivement, l'intention est primordiale dans une action, alors cela implique que les conséquences de l'action importent peu. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'intention est importante, alors cela signifie que seules les conséquences de l'action doivent être prises en compte.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'intention compte, puisque cela reflète l'état d'esprit et les motivations de l'individu. Donc, par définition, il semblerait que l'intention soit un facteur déterminant dans la moralité de l'action.
Si, à première vue, on peut soutenir que les conséquences de l'action sont plus importantes, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les intentions peuvent également jouer un rôle crucial dans l'évaluation de la moralité d'une action. Paradoxalement, on a alors l'impression que les intentions peuvent parfois justifier des conséquences moralement condamnables.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que c'est l'intention qui compte dans une action ou bien est-ce que ce sont les conséquences ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les intentions peuvent avoir un impact significatif sur la moralité d'une action. Puis