Peut-on être pleinement homme sans penser à la mort ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Peut-on être pleinement homme sans penser à la mort ?" soulève une contradiction. Si on suppose qu'effectivement, être pleinement homme signifie ne pas penser à la mort, alors cela implique que l'homme doit être libre de toute préoccupation liée à sa propre mortalité. Au contraire, si on nie qu'effectivement être pleinement homme implique de ne pas penser à la mort, cela signifie que la conscience de sa finitude fait partie intégrante de l'humanité.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semble que pour être pleinement homme, il est nécessaire de ne pas penser à la mort. En effet, l'idée de la mort peut être perçue comme une entrave à la pleine réalisation de soi, en créant des angoisses et en limitant les actions. Ainsi, la réponse évidente serait que l'homme doit vivre sans se préoccuper de sa propre finitude.
Cependant, en y réfléchissant davantage, il apparaît que l'expérience montre souvent que la prise de conscience de la mort peut justement conduire à une vie plus riche et épanouissante. Paradoxalement, en se confrontant à sa propre mortalité, l'homme peut développer une profonde appréciation de la vie, un sens de l'urgence et une recherche de sens. Ainsi, penser à la mort pourrait être considéré comme une condition nécessaire pour être pleinement homme.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que pour être pleinement homme, il est préférable de ne pas penser à la mort ou bien est-ce que la conscience de sa finitude est indispensable à la pleine réalisation de soi ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur de l'idée selon laquelle être pleinement homme implique de ne pas penser à la mort. Ensuite, nous aborderons les