Peut-on exercer son esprit ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous occupe est le suivant : "Peut-on exercer son esprit ?" Si l'on suppose effectivement que l'exercice de l'esprit implique l'engagement dans des activités intellectuelles et cognitives visant à développer ses capacités mentales, alors cela implique que l'exercice de l'esprit est possible. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement l'exercice de l'esprit soit possible, cela a pour conséquence que les facultés mentales seraient immuables et ne pourraient pas être améliorées.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'on puisse exercer son esprit, car l'éducation, la réflexion et l'apprentissage sont autant de pratiques courantes qui impliquent un développement intellectuel. Donc, par définition, il semblerait que l'exercice de l'esprit soit possible, ce qui correspond à la réponse évidente, la doxa.
Cependant, à première vue, on peut également soutenir que l'esprit humain a des limites intrinsèques, et que certaines capacités intellectuelles sont préétablies par la génétique, ce qui pourrait contredire la réponse évidente et mener à une paradoxale remise en question. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'exercice de l'esprit est limité par des facteurs biologiques.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'exercice de l'esprit est vraiment possible, malgré les limites potentielles imposées par la biologie ? En d'autres termes, peut-on véritablement développer nos capacités mentales au-delà de nos prédispositions naturelles ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira d'examiner les arguments en faveur de la possibilité d'exercer l'esprit, en mettant en lumière les pratiques éducatives, les méthodes d'apprentissage, et les exemples de réussite dans le développement intellectuel.
Ensuite, nous aborderons la question des limites biologiques et des arguments contre la possibilité d'exercer pleinement l'esprit, en prenant en considération les aspects génétiques et les recherches sur les limites cognitives.
Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre ces deux perspectives est envisageable, et comment il pourrait être possible de maximiser le potentiel de l'esprit tout en reconnaissant ses limites biologiques, en nous basant sur des exemples concrets de programmes d'amélioration cognitive et de méthodes d'entraînement mental.