Peut-on faire l'économie du concept de volonté ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on faire l'économie du concept de volonté ? Si on suppose qu'effectivement la volonté est indispensable dans nos actions et décisions, alors cela implique que notre libre arbitre et notre capacité à faire des choix sont fondamentaux. Au contraire, si on nie qu'effectivement la volonté est nécessaire, alors cela a pour conséquences que nos actions sont déterminées par des facteurs extérieurs et que notre libre arbitre est illusoire.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, on ne peut pas faire l'économie du concept de volonté, puisque notre volonté est ce qui nous permet de prendre des décisions et d'agir selon nos propres choix. Donc, par définition, il semblerait que la volonté soit indispensable (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que la volonté n'est pas nécessaire, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que nos actions sont influencées par notre volonté. Paradoxalement, on a alors l'impression que notre volonté est à la fois essentielle et conditionnée par des facteurs externes (paradoxes).
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que notre volonté est réellement indispensable dans nos actions, ou bien est-ce qu'elle est influencée par des facteurs externes qui limitent notre libre arbitre ?
IV) Annonce du plan Dans un premier moment, il s'agira de voir que notre volonté joue un rôle central dans nos actions et décisions. Puis, nous verrons que notre volonté peut être influencée par des facteurs externes tels que notre environnement et nos conditionnements. Enfin, nous nous demanderons si notre volonté est réellement libre ou si elle est conditionnée par des déterminismes.