Peut-on faire le bien d'autrui malgré lui ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Peut-on faire le bien d'autrui malgré lui ?" pose une question contradictoire. Si on suppose qu'effectivement, il est possible de faire le bien d'autrui malgré lui, cela implique que l'action est bénéfique pour la personne concernée, même si elle ne le souhaite pas. Au contraire, si on nie cette possibilité, cela signifie que le bien ne peut être fait à autrui que si cela correspond à ses propres souhaits et désirs.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que l'on puisse faire le bien d'autrui malgré lui, car cela peut être perçu comme une action altruiste visant à améliorer la situation de l'autre. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui". Cependant, si l'on approfondit, on constate souvent que l'expérience montre que l'action de faire le bien malgré lui peut être perçue comme une violation de l'autonomie et du libre arbitre de la personne concernée. Paradoxalement, on a alors l'impression que cette action ne peut pas réellement être considérée comme "faire le bien".
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'on peut réellement faire le bien d'autrui malgré lui, ou bien est-ce que cela va à l'encontre du concept même de bienveillance et de respect de l'autonomie ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'analyser les arguments en faveur de la possibilité de faire le bien d'autrui malgré lui. Puis, nous examinerons les limites et les conséquences de cette action sur l'autonomie et le respect de la volonté de l'autre. Enfin, nous nous demanderons si une alternative plus respectueuse de l'autonomie de l'autre peut être envisagée pour faire le bien.