Peut-on fuir la société ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on fuir la société ? Si on suppose qu'effectivement, il est possible de s'échapper de la société, de vivre en ermite dans la nature, alors cela implique que l'individu peut se libérer des contraintes sociales et des normes imposées par la société. Au contraire, si on nie qu'il est possible de fuir la société, cela a pour conséquences que l'individu est toujours soumis à la pression sociale et à l'influence de la société dans sa vie.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut fuir la société, puisque cela peut sembler être une solution pour échapper aux problèmes sociaux et aux pressions de la vie en société. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "oui, on peut fuir la société".
Si à première vue on peut soutenir que l'on peut fuir la société, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cela n'est pas possible. En effet, l'individu est toujours lié à la société, que ce soit par des liens familiaux, des obligations légales ou des contraintes économiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que plus on essaie de fuir la société, plus on est pris au piège de celle-ci.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'individu peut réellement fuir la société ou est-ce que la société est inévitablement présente dans la vie de chacun ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la société est omniprésente dans la vie de l'individu, que ce soit par des liens familiaux, des obligations légales ou des contraintes économiques. Puis, nous verrons que la fuite de la société peut prendre différentes formes, comme le rejet des normes sociales ou la création de communautés alternatives. Enfin, nous nous demanderons si la fuite de la société est réellement une solution viable pour l'individu ou si cela ne fait qu'accentuer les problèmes sociaux et les pressions de la vie en société. Par exemple, on peut citer le cas des hippies dans les années 60 qui ont cherché à fuir la société en créant des communautés alternatives, mais qui ont finalement été confrontés à des problèmes internes et à des difficultés économiques.