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Peut-on juger autrui ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de dissertation est : "Peut-on juger autrui ?". Si on suppose qu'effectivement, on peut juger autrui en se basant sur ses actions et ses comportements, alors cela implique que nous avons la capacité de déterminer ce qui est bien ou mal. Au contraire, si on nie qu'effectivement, on peut juger autrui, alors cela a pour conséquence que nous ne pouvons pas établir de normes morales et que tout est relatif.
II) Énonciation des alternatives et problématisation Il semble à première vue que oui, on peut juger autrui puisque nos actions ont des conséquences sur les autres et la société dans son ensemble. Donc, par définition, il semblerait que nous avons le droit de juger autrui selon nos propres normes morales. Si à première vue on peut soutenir que nous ne pouvons pas juger autrui car nous ne pouvons pas connaître toutes les circonstances et motivations qui ont conduit à ses actions, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que nous jugeons les autres en fonction de nos propres préjugés. Paradoxalement, on a alors l'impression que notre jugement est biaisé.
III) Problématique On pourra alors se demander : est-ce que nous avons le droit de juger autrui selon nos propres normes morales ou devons-nous prendre en compte les circonstances et les motivations qui ont conduit à ses actions ?
IV) Annonce du plan Dans un premier temps, il s'agira de voir que le jugement d'autrui est souvent basé sur nos propres préjugés et peut être injuste. Puis nous verrons que le jugement d'autrui peut être justifié si l'on prend en compte les conséquences de ses actions sur les autres. Enfin, nous nous demanderons si le jugement d'autrui doit être basé sur des normes morales universelles ou si nous devons prendre en compte les circonstances individuelles. Par exemple, on peut citer le cas d'un criminel qui a commis un acte violent mais qui a été élevé dans un environnement violent et n'a jamais eu accès à l'éducation ou à l'aide psychologique. Dans ce cas, le jugement doit-il être basé sur l'acte en lui-même ou sur les circonstances atténuantes ?