Peut-on justifier les marquages du corps ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet soulève la question suivante : Peut-on justifier les marquages du corps ? Si l'on suppose qu'effectivement, les marquages corporels, tels que les tatouages, les piercings, ou autres formes de modifications physiques, relèvent d'une expression personnelle et artistique [Definition 1], alors cela implique que chacun a le droit de disposer librement de son corps pour exprimer son identité. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement, ces marquages corporels peuvent être justifiés, alors cela a pour conséquence que des normes sociales peuvent émerger, stigmatisant certaines formes d'expression corporelle.
Exemple : Les tatouages peuvent être considérés comme des œuvres d'art personnalisées, mais certains groupes sociaux peuvent les percevoir comme des transgressions des normes conventionnelles.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que oui, on peut justifier les marquages corporels, puisque ceux-ci sont souvent perçus comme des moyens d'expression individuelle et de revendication identitaire [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que chacun devrait avoir le droit de décider comment il souhaite marquer son propre corps, en accord avec ses convictions personnelles, entraînant ainsi une approche relativement libérale.
Exemple : Les mouvements artistiques contemporains intègrent souvent les marquages corporels comme des formes d'art à part entière, encourageant la diversité et la créativité.
Cependant, à première vue, on peut soutenir que les marquages corporels peuvent être difficilement justifiés, car ils pourraient être perçus comme des actes impulsifs ou superficiels sans véritable signification [Thèse 2]. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que ces marquages revêtent une profonde signification émotionnelle et culturelle pour les individus qui les choisissent, ce qui remet en question la perception initiale.
Exemple : Certains rituels