Comment reconnaît-on un vivant ?
i) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet de notre dissertation est "Comment reconnaît-on un vivant ?". Si nous supposons qu'effectivement un être est vivant s'il possède les caractéristiques biologiques de la vie, alors cela implique que l'on peut définir un être vivant par sa capacité à se reproduire, à se nourrir, à respirer, à croître et à réagir à son environnement. Inversement, si nous nions que ces caractéristiques biologiques définissent un être vivant, alors cela a pour conséquence que d'autres critères doivent être pris en compte pour reconnaître un être vivant, tels que la conscience, l'intelligence ou encore l'émotion.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble évident que la définition biologique est suffisante pour reconnaître un être vivant, car elle repose sur des critères objectifs et mesurables. Par conséquent, cela pourrait être considéré comme la réponse évidente sur le sujet.
Cependant, si l'on se penche sur l'expérience quotidienne et sur des exemples concrets de créatures vivantes, on remarque que certaines d'entre elles ne possèdent pas nécessairement toutes les caractéristiques biologiques de la vie, mais sont tout de même considérées comme vivantes. Paradoxalement, cela soulève des questions sur la pertinence de la définition biologique.
iii) Problématique :
Cette situation nous amène à nous demander : Est-ce que la définition biologique est suffisante pour reconnaître un être vivant ? Ou bien est-ce que d'autres critères doivent être pris en compte ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les critères biologiques permettant de reconnaître un être vivant. Ensuite, nous aborderons d'autres critères, tels que la conscience, l'intelligence et l'émotion, pour évaluer leur pertinence dans la reconnaissance d'un être vivant. Enfin, nous nous demanderons si une combinaison de critères biologiques et non-biologiques est nécessaire pour reconnaître un être vivant dans sa globalité.