Peut-on parler d'un droit de la guerre ?
Bien sûr, voici une dissertation structurée en suivant la méthode que vous avez indiquée, en utilisant le sujet : "Peut-on parler d'un droit de la guerre ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre réflexion est le suivant : Peut-on parler d'un droit de la guerre ? Si l'on suppose qu'effectivement, il existe un "droit de la guerre" [Définition 1], cela implique que les conflits armés obéissent à un ensemble de règles et de normes permettant de les encadrer. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement il existe un "droit de la guerre" [Définition 2], cela a pour conséquences que les guerres seraient dépourvues de toute légitimité ou contrainte juridique.
Exemple : Le droit de la guerre tel qu'exprimé dans les Conventions de Genève, qui protège les victimes des conflits armés, peut être considéré comme une manifestation du "droit de la guerre" (Définition 1).
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'idée d'un "droit de la guerre" soit plausible, puisque cela signifierait que les nations peuvent légitimement recourir à la force dans certaines circonstances [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que le "droit de la guerre" existe.
Exemple : Le droit international permet l'usage de la force en cas de légitime défense, ce qui peut être interprété comme une forme de "droit de la guerre".
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble que l'expérience montre bien souvent que les guerres sont marquées par des violations massives de ce supposé "droit de la guerre" [Contredire la réponse évidente, para-doxa]. Paradoxalement, on a alors l'impression que les guerres sont souvent menées en dehors de tout cadre juridique, avec des conséquences humanitaires désastreuses.
Exemple : Les violations flagrantes des droits de l'homme et du droit humanitaire international pendant des conflits comme la guerre en Syrie remettent en question l'existence d'un "droit de la guerre" effectif.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le "droit de la guerre" est une réalité tangible ou une notion idéale ? En d'autres termes, peut-on réellement parler d'un "droit de la guerre" en dépit des nombreuses violations et de l'absence de contraintes effectives sur les acteurs de la guerre ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les fondements et les manifestations du "droit de la guerre" [Développement de la Thèse 1]. Ensuite, nous verrons les défis et les critiques qui remettent en question son existence effective [Développement de la Thèse 2]. Enfin, nous nous demanderons si une évolution vers un "droit de la guerre" plus contraignant est possible et souhaitable [Développement de la Thèse 3]. Pour illustrer ces points, nous analyserons des exemples concrets de conflits contemporains et d'initiatives visant à renforcer le cadre juridique entourant la guerre.