Peut-on parler d'un progrès dans l'histoire ?
Bien sûr, voici une version étape par étape de la dissertation en suivant le modèle que vous avez fourni :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous préoccupe est le suivant : "Peut-on parler d'un progrès dans l'histoire ?" Si nous supposons qu'effectivement, au fil du temps, les sociétés humaines ont évolué vers des conditions de vie meilleures et des avancées technologiques, alors cela implique que l'histoire est marquée par le progrès. Au contraire, si nous nions que cette progression soit constante et que l'histoire est également marquée par des périodes de régression, cela a pour conséquence que le concept de progrès dans l'histoire est discutable.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que oui, on puisse parler d'un progrès dans l'histoire, car les sociétés ont connu des avancées significatives, comme l'abolition de l'esclavage, l'essor de la médecine moderne, etc. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire soit marquée par le progrès, ce qui correspond à une croyance commune.
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble que l'expérience montre bien souvent que des périodes de guerre, de régression politique et de crises économiques surviennent régulièrement, contredisant ainsi cette idée de progrès linéaire. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'histoire est marquée par des cycles de progrès et de régression.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'histoire est véritablement caractérisée par un progrès constant, ou bien est-ce qu'elle est plutôt le résultat de cycles de progrès et de régression ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les éléments qui soutiennent l'idée d'un progrès dans l'histoire, en mettant en lumière des exemples historiques significatifs. Ensuite, nous analyserons les périodes de régression et les facteurs qui les ont provoquées. Enfin, nous nous interrogerons sur la nature cyclique de l'histoire, en considérant les arguments en faveur de cette perspective.