Peut-on parler d'un sens de l'histoire comme on parle du sens d'un texte ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est : "Peut-on parler d'un sens de l'histoire comme on parle du sens d'un texte ?". Si on suppose qu'effectivement il y a un sens de l'histoire, alors cela implique que l'histoire suit une direction prédéterminée, un plan établi à l'avance. Au contraire, si on nie qu'effectivement il y a un sens de l'histoire, alors cela a pour conséquence que l'histoire est le fruit du hasard et de l'incertitude.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque l'histoire est le résultat de l'action humaine, des choix individuels et des événements imprévus. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire ne puisse pas avoir de sens prédéterminé, mais qu'elle soit plutôt le fruit du hasard et de l'incertitude. Si à première vue on peut soutenir que l'histoire suit un plan prédéterminé, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'histoire est le résultat de choix individuels, de hasards et d'événements imprévus. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'histoire suit un sens prédéterminé.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'histoire suit un sens prédéterminé ou bien est-ce qu'elle est le fruit du hasard et de l'incertitude ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'histoire est le résultat de choix individuels, de hasards et d'événements imprévus. Puis, nous verrons que l'histoire peut également suivre un sens prédéterminé, notamment à travers les grands mouvements sociaux et politiques. Enfin, nous nous demanderons si l'histoire a un sens prédéterminé ou si elle est le fruit du hasard et de l'incertitude en nous appuyant sur des exemples historiques concrets tels que la Révolution française ou la chute du mur de Berlin.