Peut-on parler de bonheur d'une communauté ?
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I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est : Peut-on parler de bonheur d'une communauté ? Si on suppose effectivement que le bonheur peut être attribué à une communauté, cela implique que le bien-être collectif est mesurable et identifiable. Au contraire, si l'on nie cette possibilité, alors cela a pour conséquences que le bonheur ne peut être que le fruit des individus au sein de la communauté.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que oui, car le bonheur individuel contribue au bonheur collectif. Donc, par définition, il semblerait que le bonheur d'une communauté découle du bien-être des individus qui la composent (réponse évidente au sujet, doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que le bonheur d'une communauté va au-delà de la somme des bonheurs individuels, car il peut être influencé par des éléments tels que la cohésion sociale, la solidarité, et la satisfaction des besoins collectifs (contredire la réponse évidente, para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que le bonheur individuel et le bonheur de la communauté peuvent être en tension.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le bonheur d'une communauté découle uniquement du bonheur individuel, ou bien le bonheur de la communauté est-il une entité distincte et autonome qui peut influencer le bonheur individuel ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le bonheur individuel contribue effectivement au bonheur de la communauté en favorisant la stabilité et le bien-être social. Puis, nous verrons que le bonheur de la communauté peut également être affecté par des éléments propres à celle-ci, tels que la qualité des relations interpersonnelles et les valeurs communes. Enfin, nous nous demanderons si des politiques et actions spécifiques peuvent favoriser le bonheur tant au niveau individuel que communautaire.
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