Comment sait-on qu'un autre être est conscient ?
i) Présentation du paradoxe et définitions :
Le paradoxe que nous nous posons est le suivant : comment pouvons-nous savoir si un autre être est conscient ? Si nous supposons qu'effectivement, quelqu'un est conscient, cela implique que cette personne a des expériences subjectives et une conscience de soi. En revanche, si nous nions cette supposition et pensons que cette personne n'est pas consciente, cela signifie que nous considérons qu'elle est dépourvue d'expériences subjectives et de conscience de soi.
ii) Énonciation des alternatives et problematisation :
À première vue, il semblerait que si quelqu'un est capable de ressentir des émotions, exprimer des sentiments et communiquer ses pensées, alors il est conscient. C'est la réponse évidente, la croyance commune que nous avons sur la conscience. Cependant, il semble que l'expérience montre souvent des situations dans lesquelles cette réponse évidente est contredite. Par exemple, les animaux peuvent également ressentir des émotions, exprimer des sentiments et certains peuvent même communiquer entre eux. Pourtant, nous hésitons à affirmer qu'ils sont conscients de la même manière que les êtres humains.
iii) Problématique :
Face à ce paradoxe, nous nous posons la question suivante : est-ce que le fait de ressentir des émotions et de communiquer ses pensées est une preuve suffisante pour affirmer que quelqu'un est conscient ? Ou bien y a-t-il d'autres critères à prendre en compte ?
iv) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les critères traditionnels de la conscience, tels que la capacité à ressentir des émotions, à s'exprimer et à communiquer. Ensuite, nous aborderons d'autres aspects qui peuvent être considérés comme des indicateurs de conscience, tels que la capacité à faire preuve d'empathie et à se projeter dans l'avenir. Enfin, nous nous interrogerons sur les limites de notre compréhension actuelle de la conscience et sur la possibilité d'autres formes de conscience qui pourraient échapper à notre perception.