Peut-on parler des œuvres d'art ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on parler des œuvres d'art ? Si on suppose qu'effectivement, les œuvres d'art sont des créations uniques et subjectives, alors cela implique que chaque interprétation de l'œuvre est également unique et subjective. Au contraire, si on nie qu'effectivement les œuvres d'art sont des créations uniques et subjectives, cela a pour conséquence que leur valeur et leur signification ne sont pas universelles.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut parler des œuvres d'art car elles ont une valeur esthétique et culturelle indéniable. Donc, par définition, il semblerait que l'art soit un moyen de communication entre les artistes et le public. Si à première vue on peut soutenir que les œuvres d'art sont des créations uniques et subjectives, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que leur signification peut être interprétée de différentes manières. Paradoxalement, on a alors l'impression que les œuvres d'art n'ont pas de signification universelle et qu'elles peuvent être comprises de différentes manières.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les œuvres d'art ont une signification universelle ou bien leur signification est-elle uniquement subjective ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que les œuvres d'art ont une valeur esthétique et culturelle indéniable. Puis nous verrons que leur signification peut être interprétée de différentes manières en fonction des contextes et des cultures. Enfin, nous nous demanderons si leur signification est véritablement subjective ou si elle est influencée par des facteurs externes tels que la culture et le contexte. Par exemple, nous pourrions prendre l'exemple de la Joconde de Léonard de Vinci et montrer comment sa signification a évolué au fil du temps et en fonction des différents contextes dans lesquels elle a été présentée.