Peut-on penser l'histoire sans la violence ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on penser l'histoire sans la violence ? Si on suppose qu'effectivement l'histoire peut être pensée sans la violence, alors cela implique que l'histoire est principalement façonnée par des facteurs autres que la violence, tels que les idées, les innovations technologiques, les mouvements sociaux, etc. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'histoire peut être pensée sans la violence, alors cela a pour conséquences que la violence est intrinsèquement liée à l'histoire, qu'elle est une force motrice qui influence les événements et les transformations de la société.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, on peut penser l'histoire sans la violence, puisque l'histoire ne se résume pas uniquement à des actes violents, mais englobe également des périodes de paix, des avancées intellectuelles, des échanges culturels, etc. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire puisse être appréhendée sans nécessairement faire référence à la violence (réponse évidente au sujet, Doxa).
Si à première vue on peut soutenir que la violence est inextricablement liée à l'histoire, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des périodes de paix et de progrès ont également marqué notre passé. En effet, des exemples tels que la Renaissance, les Lumières, ou encore les mouvements pacifistes du XXe siècle témoignent de périodes où la violence n'était pas au premier plan. Paradoxalement, on