Peut-on penser l'histoire sans violence ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on penser l'histoire sans violence ? Si on suppose qu'effectivement l'histoire peut être pensée sans violence, alors cela implique que toutes les actions et les événements historiques peuvent être expliqués sans recourir à la violence comme moteur principal. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'histoire puisse être pensée sans violence, alors cela a pour conséquences que la violence est intrinsèquement liée à l'histoire et qu'elle joue un rôle majeur dans la compréhension des événements historiques.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, on peut penser l'histoire sans violence, puisque la violence peut être considérée comme une déviation de la nature humaine et de la raison. Donc, par définition, il semblerait que l'histoire puisse être comprise et expliquée sans recourir à la violence, ce qui correspond à la réponse évidente selon la doxa.
Si à première vue on peut soutenir que l'histoire ne peut pas être pensée sans violence, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la violence est présente dans de nombreux événements historiques. Paradoxalement, on a alors l'impression que la violence est un élément incontournable dans la compréhension de l'histoire.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que l'histoire peut réellement être pensée sans violence ou bien est-ce que la violence est une composante essentielle de l'histoire ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la violence a été présente dans de nombreux événements historiques majeurs, tels que les