Peut-on penser le futur ?
I) Présentation du paradoxe et des définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Peut-on penser le futur ?". Si on suppose qu'effectivement, le futur est pensable, alors cela implique que l'on peut anticiper les événements à venir, les prévoir et les planifier. Au contraire, si on nie qu'effectivement le futur est pensable, alors cela a pour conséquence que l'on ne peut pas anticiper les événements, qu'ils sont imprévisibles et que l'on ne peut pas les contrôler.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, on peut penser le futur, puisque l'on peut utiliser des outils tels que la prospective, la planification stratégique ou encore la modélisation pour anticiper les événements à venir. Donc, par définition, il semblerait que le futur soit pensable et que l'on puisse le maîtriser.
Si à première vue on peut soutenir que le futur est imprévisible et qu'il est impossible de le prévoir, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'on peut anticiper certains événements. Paradoxalement, on a alors l'impression que le futur est à la fois prévisible et imprévisible.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que le futur est pensable et maîtrisable ou bien est-il imprévisible et incontrôlable ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'on peut effectivement penser le futur en utilisant des outils tels que la prospective et la planification stratégique. Puis, nous verrons que le futur est également imprévisible et que certains événements ne peuvent pas être anticipés. Enfin, nous nous demanderons si le fait de penser le futur nous permet réellement de le maîtriser. Par exemple, nous pourrons évoquer la crise sanitaire actuelle qui a mis en évidence les limites de notre capacité à anticiper les événements à venir.