Comment savons-nous qu'il existe d'autres consciences que la nôtre ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Comment savons-nous qu'il existe d'autres consciences que la nôtre ? Si on suppose qu'effectivement chaque être vivant possède une conscience, alors cela implique qu'il existe des réalités subjectives qui échappent à notre entendement. Au contraire, si on nie l'existence de la conscience chez les autres, cela signifie que nous sommes seuls et isolés dans notre propre perception du monde.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que chaque être vivant possède une conscience. Donc, par définition, il semblerait que nous soyons capables de percevoir les autres consciences et interactions entre elles, d'où la base de l'empathie et de la compassion. Si on s'en tient à cette réponse évidente, il va falloir s'interroger sur la manière dont nous percevons les consciences des autres, comment on arrive à les différencier de la nôtre, et comment on peut être sûr qu'elles ne sont pas une projection de notre propre conscience.
Cependant, si on prend en compte la thèse inverse, c'est-à-dire qu'il n'existe pas d'autres consciences que la nôtre, alors cela signifie que nous sommes seuls et isolés dans notre propre perception du monde. Cette thèse contredit la réponse évidente et devient alors paradoxale, car cela entre en contradiction avec les expériences quotidiennes que nous avons avec les autres êtres vivants. Par exemple, comment expliquer l'empathie, la communication, la culture ?
III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que chaque être vivant possède une conscience, ou bien est-ce que nous sommes seuls et isolés dans notre propre perception du monde ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que chaque être vivant peut avoir une perception subjective du monde. Puis, nous verrons que cette perception peut être partagée grâce à l'empathie et à la communication. Enfin, nous nous demanderons comment expliquer cette perception partagée si nous sommes seuls et isolés dans notre propre perception du monde.