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Peut-on penser sans son corps ?

Bien sûr, voici un exemple de dissertation structurée selon la méthode que vous avez fournie pour répondre à la question : "Peut-on penser sans son corps ?"

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on penser sans son corps ? Si on suppose qu'effectivement la pensée est intrinsèquement liée au fonctionnement du cerveau et du système nerveux, alors cela implique que la pensée est indissociable du corps physique. Au contraire, si on nie qu'effectivement la pensée dépende du corps, cela a pour conséquences que la pensée pourrait exister indépendamment de toute forme corporelle.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque la pensée est généralement associée à l'activité cérébrale et au fonctionnement du système nerveux. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit "non, on ne peut pas penser sans son corps" (Doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que la pensée transcende parfois les limites du corps, comme dans le cas des rêves ou de la pensée abstraite. Il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que notre pensée est profondément influencée par nos sensations corporelles et notre interaction avec le monde physique. Paradoxalement, on a alors l'impression que la réponse pourrait aussi être "oui, on peut penser sans son corps."

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la pensée est véritablement indépendante du corps, ou bien est-elle toujours intrinsèquement liée à notre existence corporelle ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que la pensée est profondément enracinée dans le fonctionnement du cerveau et du système nerveux, ce qui semble soutenir l'idée que l'on ne peut pas penser sans son corps. Puis, nous verrons que des exemples tels que les rêves, la méditation et la pensée abstraite peuvent sembler contredire cette première idée, suggérant que la pensée peut parfois échapper au corps. Enfin, nous nous demanderons si une pensée véritablement indépendante du corps est possible, ou si notre pensée est toujours influencée, d'une manière ou d'une autre, par notre existence corporelle.