Peut-on perdre sa liberté ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on perdre sa liberté ? Si on suppose qu'effectivement la liberté est un droit inaliénable de l'individu, alors cela implique que personne ne peut nous la retirer. Au contraire, si on nie qu'effectivement la liberté est un droit inaliénable de l'individu, alors cela a pour conséquences que nous pouvons être privés de notre liberté par des tiers.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque la liberté est un droit fondamental et universel. Donc, par définition, il semblerait que nous ne pouvons pas perdre notre liberté. Si à première vue on peut soutenir que la liberté peut être perdue dans certaines circonstances, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la privation de liberté peut être justifiée dans certains cas, comme en cas de crime ou de danger pour autrui. Paradoxalement, on a alors l'impression que la privation de liberté peut être nécessaire pour préserver la liberté d'autrui.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la liberté est un droit inaliénable de l'individu ou bien est-ce que la privation de liberté peut être justifiée dans certains cas ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la liberté est un droit fondamental et universel qui ne peut être retiré à l'individu. Puis nous verrons que dans certains cas, la privation de liberté peut être justifiée pour protéger la liberté d'autrui. Enfin, nous nous demanderons si la privation de liberté peut être considérée comme une atteinte à la liberté individuelle ou comme une mesure nécessaire pour préserver la sécurité et les droits de chacun. Par exemple, on peut citer la privation de liberté des criminels condamnés ou la détention administrative en cas de danger pour autrui.