Peut-on refuser de travailler ?

I) Présentation du paradoxe et des définitions : Le sujet de notre dissertation est : "Peut-on refuser de travailler ?". Si on suppose qu'effectivement, le travail est une obligation sociale, alors cela implique que chaque individu doit contribuer à la société en travaillant. Au contraire, si on nie qu'effectivement le travail soit une obligation sociale, alors cela a pour conséquences que chacun est libre de choisir s'il souhaite travailler ou non.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que la réponse évidente à ce sujet est "non", puisque le travail est une nécessité pour subvenir à ses besoins et pour contribuer à la société. Donc, par définition, il semblerait que refuser de travailler soit une attitude irresponsable et égoïste. Toutefois, si on creuse un peu plus, on peut soutenir que refuser de travailler peut être une décision personnelle légitime, notamment si l'individu estime que le travail ne correspond pas à ses aspirations ou à ses valeurs. Paradoxalement, on a alors l'impression que refuser de travailler peut être une manière de contribuer à la société, en cherchant à s'engager dans des activités plus en adéquation avec ses convictions.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le travail est une obligation sociale ou bien est-ce qu'il est légitime de refuser de travailler ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que le travail est une nécessité pour subvenir à ses besoins et pour contribuer à la société. Puis nous verrons que refuser de travailler peut être une décision personnelle légitime, notamment si l'individu cherche à s'engager dans des activités plus en adéquation avec ses convictions. Enfin, nous nous demanderons si la société ne devrait pas encourager davantage les individus à trouver des formes d'engagement plus en adéquation avec leurs aspirations, plutôt que de les contraindre à travailler dans des emplois qui ne leur conviennent pas.