Peut-on renoncer à l'appel de la nature ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :

Le sujet de notre dissertation est le suivant : "Peut-on renoncer à l'appel de la nature ?". Si on suppose qu'effectivement l'être humain peut renoncer à l'appel de la nature, alors cela implique que l'on peut s'affranchir des instincts et des besoins naturels. Au contraire, si on nie cette possibilité, cela signifie que l'être humain est soumis à la nature et doit répondre à ses besoins.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :

Il semble à première vue que l'on peut renoncer à l'appel de la nature, puisque l'être humain est capable de se libérer de ses instincts et de ses besoins naturels. Donc, par définition, il semblerait que l'on puisse renoncer à l'appel de la nature, comme le font les moines ou les ascètes.
Cependant, si l'on regarde de plus près, on peut soutenir que renoncer à l'appel de la nature est impossible. En effet, l'expérience montre bien souvent que l'être humain est soumis à la nature, qu'il a besoin de se nourrir, de se reproduire, de dormir, etc. Paradoxalement, on a alors l'impression que renoncer à l'appel de la nature, c'est renoncer à une part de soi-même.

III) Problématique :

On pourra alors se demander : est-ce que l'on peut réellement renoncer à l'appel de la nature ? Ou bien est-ce que cela revient à renoncer à une part de notre humanité ?

IV) Annonce du plan :

Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'appel de la nature est un besoin fondamental pour l'être humain, en examinant les différents besoins naturels auxquels nous sommes soumis. Puis nous verrons que l'homme a toujours cherché à se libérer de cette emprise de la nature, en étudiant les différentes formes d'ascétisme et de spiritualité. Enfin, nous nous demanderons si renoncer à l'appel de la nature est véritablement possible, ou si cela revient à renoncer à une part de notre humanité. Pour cela, nous analyserons les différentes conséquences de cette renonciation, en prenant en compte les aspects psychologiques, sociaux et environnementaux.