Peut-on renoncer à l'idée de nature ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet proposé est le suivant : "Peut-on renoncer à l'idée de nature ?". Si on suppose qu'effectivement la notion de nature existe, alors cela implique que les êtres vivants, les choses et les phénomènes sont régis par des lois naturelles. Au contraire, si on nie l'existence de la nature, cela a pour conséquence que tout est artificiel et créé par l'homme.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'on ne peut pas renoncer à l'idée de nature, car elle est ancrée dans notre culture et notre langue. Donc, par définition, il semblerait que la nature existe et qu'elle est indissociable de la vie. Si à première vue on peut soutenir que nous pouvons renoncer à l'idée de nature, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que tout ce qui nous entoure est régulé par des lois naturelles. Paradoxalement, on a alors l'impression que renoncer à l'idée de nature reviendrait à renoncer à la vie elle-même.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'idée de nature est indissociable de la vie ? Peut-on réellement renoncer à cette idée ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la notion de nature est présente dans notre culture et notre langue, ce qui la rend difficile à renier. Puis, nous verrons que la science a permis de mieux comprendre les lois naturelles qui régissent notre monde, ce qui peut remettre en question la notion de nature. Enfin, nous nous demanderons si renoncer à l'idée de nature est possible ou souhaitable. Par exemple, nous pourrons évoquer des mouvements écologiques qui cherchent à préserver la nature, ainsi que des mouvements transhumanistes qui cherchent à dépasser les limites de la nature humaine.