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Compétition, concurrence, affrontement : est-ce ainsi qu'il faut comprendre l'échange ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet de notre dissertation est "Compétition, concurrence, affrontement : est-ce ainsi qu'il faut comprendre l'échange ?". Si on suppose qu'effectivement l'échange se base sur la compétition, la concurrence et l'affrontement, cela implique que chaque acteur économique se bat pour sa part de marché, quitte à écraser les autres concurrents et à chercher à maximiser son propre profit, sans se préoccuper du bien-être des autres. Au contraire, si on nie que l'échange se fait selon ces principes-là, cela peut avoir comme conséquences que les acteurs économiques collaborent les uns avec les autres dans le but de maximiser leur profit commun, sans chercher à écraser les autres.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'échange se base sur la compétition et la concurrence, puisqu'il est courant de voir les entreprises se livrer une guerre sans merci pour avoir la plus grosse part de marché et pour maximiser leur profit. Donc, par définition, il semblerait que l'échange se fasse sur ces bases-là. Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que la coopération entre les acteurs économiques est plus bénéfique à long terme. Paradoxalement, on a alors l'impression que la compétition et la concurrence ne sont pas les meilleurs moyens de maximiser le profit sur le long terme.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la compétition et la concurrence sont les seuls moyens pour les acteurs économiques de maximiser leur profit, ou bien est-ce que la coopération peut être un moyen plus bénéfique sur le long terme ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la compétition et la concurrence peuvent être bénéfiques à court terme, mais nuisibles à long terme. Puis nous verrons que la coopération peut être un moyen plus bénéfique pour maximiser le profit sur le long terme. Enfin, nous nous demanderons si la coopération peut être un moyen universel pour maximiser le profit, ou s'il y a des limites à l'utilisation de la coopération.
Par exemple, pour illustrer le premier point, on peut prendre l'exemple de deux entreprises qui se livrent une guerre sans merci pour avoir la plus grosse part de marché. Chacune baisse ses prix pour attirer les clients, et finit par perdre de l'argent dans cette bataille sans fin. À long terme, les deux entreprises risquent de faire faillite, tandis qu'une entreprise qui aurait choisi de se différencier de son concurrent et de proposer des produits de meilleure qualité à un prix plus élevé aurait pu maximiser son profit sur le long terme.
Pour le deuxième point, on peut prendre l'exemple de deux entreprises qui décident de coopérer pour maximiser leur profit commun. En travaillant ensemble, elles peuvent partager les coûts et les risques, et finalement augmenter leur profit net. C'est le cas par exemple de l'alliance entre Renault et Nissan.
Enfin, pour le troisième point, on peut se demander s'il est toujours possible de coopérer, ou s'il y a des situations dans lesquelles la compétition est inévitable. Par exemple, dans le cas des entreprises de télécommunication qui se livrent une guerre pour avoir le plus gros réseau. Dans une telle situation, la coopération n'est peut-être pas rentable et la compétition est inévitable pour maximiser le profit.