Peut-on tout pardonner ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on tout pardonner ? Si on suppose qu'effectivement, tout peut être pardonné, alors cela implique que personne ne devrait être tenu responsable de ses actions et qu'il n'y aurait pas de conséquences pour les actes commis. Au contraire, si on nie qu'effectivement tout peut être pardonné, cela signifie que certaines actions sont si graves ou immorales qu'elles ne peuvent être excusées.
Exemple : Supposons qu'une personne a commis un crime horrible. Si on affirme que tout peut être pardonné, cela voudrait dire que cette personne ne devrait pas être tenue responsable de ses actes et qu'elle pourrait être libérée sans conséquences.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut tout pardonner, puisque le pardon est souvent considéré comme une valeur morale importante et bénéfique pour la société. Donc, par définition, il semblerait que le pardon soit la réponse évidente au sujet, une sorte de consensus général.
Exemple : Dans certaines religions, le pardon est considéré comme une vertu et une obligation morale. Les croyants sont encouragés à pardonner les offenses et à chercher la réconciliation.
Cependant, si l'on examine de plus près, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que certaines actions sont si graves ou répétées qu'elles défient notre capacité à pardonner. Paradoxalement, on a alors l'impression que certaines choses ne peuvent pas être pardonnées.
Exemple : Imaginons une trahison profonde dans une relation amoureuse où la confiance est brisée de manière irréparable. Dans de tels cas, le pardon peut sembler difficile, voire impossible.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que tout peut réellement être pardonné ou y a-t-il des limites au pardon ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur du pardon absolu et d'explorer les bénéfices qu'il peut ap