Peut-on traiter un être vivant comme une machine ?
I) Presentation du paradoxe et definitions :
Peut-on traiter un être vivant comme une machine ? Si on suppose qu'effectivement les êtres vivants sont des machines biologiques, alors cela implique que leur fonctionnement est entièrement déterminé par des processus physiques et chimiques. Au contraire, si on nie qu'effectivement les êtres vivants sont des machines, alors cela a pour conséquences que leur fonctionnement est en partie imprévisible et qu'ils ont une certaine forme d'autonomie.
II) Enonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que non, puisque les êtres vivants ont des caractéristiques qui les différencient des machines, comme la capacité de se reproduire, de se guérir et de s'adapter à leur environnement. Donc, par définition, il semblerait que les êtres vivants ne peuvent pas être considérés comme des machines.
Si à première vue on peut soutenir que les êtres vivants peuvent être traités comme des machines, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les êtres vivants ont des réactions imprévisibles et qu'ils ne peuvent pas être réduits à de simples machines. Paradoxalement, on a alors l'impression que les êtres vivants ont une certaine forme de liberté.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que les êtres vivants peuvent être considérés comme des machines ou bien ont-ils une forme d'autonomie qui les différencie des machines ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les êtres vivants ont des caractéristiques qui les différencient des machines. Puis, nous verrons que les êtres vivants ont une certaine forme de liberté qui les rend imprévisibles. Enfin, nous nous demanderons si les êtres vivants peuvent être considérés comme des machines malgré tout. Par exemple, nous pourrons prendre l'exemple de la médecine qui utilise des machines pour traiter les êtres vivants, ou encore celui de la robotique qui cherche à reproduire les caractéristiques des êtres vivants.