Peut-on vivre avec les autres ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on vivre avec les autres ? Si on suppose qu'effectivement, l'être humain est un être social et a besoin de vivre en société pour s'épanouir, alors cela implique que la vie en communauté est indispensable pour notre bien-être. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'être humain a besoin de vivre en société, cela a pour conséquences que l'isolement est possible et même souhaitable pour certains individus.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, puisque l'être humain est un être social et a besoin de vivre en société pour s'épanouir. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente au sujet soit oui. Cependant, si l'on creuse un peu plus, on peut soutenir que l'être humain peut aussi vivre seul et s'épanouir dans l'isolement. En effet, il existe des exemples de personnes qui ont choisi de vivre en ermite ou en retrait de la société et qui ont trouvé une certaine forme de bonheur dans cette vie solitaire. Paradoxalement, on a alors l'impression que la vie en société peut parfois être source de souffrance et de mal-être, notamment lorsqu'elle est subie ou qu'elle ne correspond pas à nos attentes.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'être humain a besoin de vivre en société pour s'épanouir ou bien peut-il trouver le bonheur dans l'isolement ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la vie en société est bénéfique pour l'être humain, en favorisant les échanges et les interactions sociales qui sont nécessaires pour son développement et son bien-être. Puis, nous verrons que l'isolement peut également être bénéfique pour certaines personnes, en leur permettant de se concentrer sur elles-mêmes et de trouver un sens à leur vie. Enfin, nous nous demanderons si la vie en société est réellement indispensable pour l'être humain ou si elle est simplement une convention sociale à laquelle nous adhérons par habitude ou par nécessité.