À quoi faut-il être fidèle ?
Dissertation
Sujet : À quoi faut-il être fidèle ?
Introduction
I. Présentation du paradoxe et définitions
La fidélité est le fait de rester attaché à quelque chose ou à quelqu'un. Elle implique le respect des engagements pris, la constance et la loyauté.
II. Enonciation des alternatives et problématisation
À première vue, il semblerait que l'on doive être fidèle à tout ce à quoi l'on s'est engagé. En effet, la fidélité est souvent considérée comme une vertu, un devoir moral. Par exemple, on doit être fidèle à son conjoint, à ses amis, à ses engagements professionnels, etc.
Cependant, l'expérience montre bien souvent que l'on peut être amené à trahir ses engagements. Par exemple, on peut divorcer, rompre une amitié, ou changer d'emploi.
III. Problématique
Face à ce paradoxe, on peut se demander : est-ce que la fidélité est une obligation morale ? Ou bien est-elle une valeur relative, qui peut être relativisée en fonction des circonstances ?
IV. Annonce du plan
Dans un premier moment, nous verrons que la fidélité peut être considérée comme une obligation morale. Puis, nous verrons que la fidélité peut être relativisée en fonction des circonstances. Enfin, nous nous demanderons si la fidélité est une valeur absolue ou relative.
I. La fidélité comme obligation morale
La fidélité peut être considérée comme une obligation morale pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, la fidélité est un moyen de respecter les autres. Lorsque l'on est fidèle à quelqu'un, on lui montre que l'on tient à lui, que l'on est prêt à lui consacrer du temps et de l'énergie.
Ensuite, la fidélité est un moyen de se respecter soi-même. Lorsque l'on est fidèle à ses engagements, on montre que l'on est une personne de parole, que l'on peut compter sur soi.
Enfin, la fidélité est un moyen de construire des relations durables. Lorsque l'on est fidèle à quelqu'un, on crée un lien de confiance et de respect, qui peut durer dans le temps.
II. La fidélité comme valeur relative
Cependant, la fidélité peut être relativisée en fonction des circonstances.
Par exemple, on peut être amené à trahir ses engagements si ceux-ci sont contraires à nos valeurs morales. Par exemple, on peut quitter un conjoint violent, ou rompre une amitié avec quelqu'un qui est devenu toxique.
De même, on peut être amené à trahir ses engagements si ceux-ci sont devenus impossibles à tenir. Par exemple, on peut être obligé de changer d'emploi si l'on perd son travail.
III. La fidélité, valeur absolue ou relative ?
En conclusion, la fidélité est une valeur importante, qui mérite d'être respectée. Cependant, elle n'est pas une valeur absolue, qui doit être appliquée de manière inflexible. La fidélité peut être relativisée en fonction des circonstances, lorsque celles-ci le justifient.
Conclusion
La fidélité est une valeur complexe, qui doit être appréhendée de manière nuancée. Elle est à la fois une obligation morale et une valeur relative, qui peut être relativisée en fonction des circonstances.