Peut-on vraiment parler d'animalité ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Peut-on vraiment parler d'animalité ? Si on suppose qu'effectivement les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et de capacités cognitives, alors cela implique que les animaux ont une certaine forme de conscience et de subjectivité. Au contraire, si on nie qu'effectivement les animaux possèdent ces caractéristiques, cela a pour conséquences que les animaux ne sont que des objets, des machines biologiques dépourvues de toute forme de vie intérieure.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut parler d'animalité puisque les animaux ont des capacités cognitives et une certaine forme de conscience. Donc, par définition, il semblerait que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et de subjectivité. Si à première vue on peut soutenir que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité et de subjectivité, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les animaux sont traités comme des objets, sans considération pour leur bien-être. Paradoxalement, on a alors l'impression que les animaux ne sont pas considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité et de subjectivité.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les animaux sont réellement considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité et de subjectivité ou sont-ils traités comme des objets sans vie intérieure ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les animaux ont effectivement des capacités cognitives et une certaine forme de conscience. Puis, nous verrons que malgré cela, les animaux sont souvent traités comme des objets. Enfin, nous nous demanderons si les animaux devraient être considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité et de subjectivité et comment cela pourrait être mis en pratique dans notre société. Par exemple, nous pourrions parler de l'importance de la protection des animaux dans les lois et les pratiques sociales.