Philosophe-t-on pour être heureux ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Philosophe-t-on pour être heureux ? Si on suppose qu'effectivement philosopher permet d'atteindre le bonheur alors cela implique que la recherche de la sagesse et de la connaissance peut conduire à une vie épanouissante et satisfaisante. Au contraire, si on nie qu'effectivement philosopher mène au bonheur, alors cela signifie que l'activité philosophique peut être inutile ou même source de tourments.
II) Énonciation des alternatives et problématisation
Il semble à première vue que oui, philosopher permet d'être heureux, puisque la philosophie offre des réflexions profondes sur la vie et sur soi-même. Donc, par définition, il semblerait que la philosophie puisse mener à une meilleure compréhension de soi et du monde, favorisant ainsi le bonheur (réponse évidente au sujet, doxa).
Si à première vue on peut soutenir que philosopher ne mène pas nécessairement au bonheur, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que des philosophes renommés comme Socrate, Epicure ou encore Montaigne ont trouvé une certaine sérénité et un épanouissement intellectuel dans leur pratique philosophique (contre-dire la réponse évidente, para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que la philosophie peut parfois être une source de bonheur, même si ce n'est pas une garantie absolue.
III) Problématique
On pourra alors se demander : est-ce que philosopher mène réellement au bonheur ou est-ce que le bonheur est indépendant de l'activité philosophique ?
IV) Annonce du plan
Dans un premier temps, il s'agira de voir que philosopher peut contribuer