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Pour bien vivre faut-il exclure ce qui est étranger à la raison ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet que nous allons traiter est le suivant : "Pour bien vivre, faut-il exclure ce qui est étranger à la raison ?". Si on suppose qu'effectivement, pour bien vivre, il faut exclure ce qui est étranger à la raison, alors cela implique que la raison est la seule source de bien-être et que tout ce qui ne relève pas de la raison est nuisible. Au contraire, si on nie qu'effectivement, pour bien vivre, il faut exclure ce qui est étranger à la raison, alors cela a pour conséquences que le bien-être peut provenir d'autres sources que la raison, comme les émotions, les intuitions ou encore les sensations.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que non, puisque le bien-être peut être ressenti à travers des expériences qui ne sont pas rationnelles. Donc, par définition, il semblerait que le bien-être ne soit pas exclusivement lié à la raison, ce qui contredit la thèse selon laquelle il faudrait exclure ce qui est étranger à la raison pour bien vivre. Si à première vue on peut soutenir que la raison est la seule source de bien-être, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les émotions, les sensations et les intuitions peuvent également contribuer à notre bien-être. En effet, de nombreux exemples peuvent être cités pour illustrer cela, comme le plaisir ressenti lors d'une activité artistique ou sportive, ou encore la satisfaction éprouvée après avoir aidé une personne dans le besoin. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'exclusion de ce qui est étranger à la raison peut conduire à une vie moins épanouissante.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le bien-être dépend exclusivement de la raison ou bien peut-il être ressenti à travers des expériences qui ne sont pas rationnelles ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la raison ne peut pas être la seule source de bien-être. Puis nous verrons que les émotions, les sensations et les intuitions peuvent également contribuer à notre bien-être. Enfin, nous nous demanderons si l'exclusion de ce qui est étranger à la raison est vraiment nécessaire pour bien vivre.