Pour être heureux, faut-il être fataliste ?
Bien sûr, voici la méthode étape par étape pour rédiger une dissertation sur le sujet : "Pour être heureux, faut-il être fataliste ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pour introduire ce sujet, nous pouvons commencer par poser le paradoxe. Si on suppose qu'effectivement, pour être heureux, il faut accepter son destin, cela implique que l'on doit adopter une attitude fataliste, c'est-à-dire accepter passivement ce qui arrive. Au contraire, si on nie cette idée et que l'on considère que le bonheur dépend de nos choix et de notre action sur le destin, cela a pour conséquence que le fatalisme n'est pas nécessaire pour être heureux.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, on pourrait penser que le bonheur nécessite d'accepter son destin, car cela offre une certaine tranquillité d'esprit. Donc, par définition, il semblerait que le fatalisme soit la réponse évidente au sujet (Doxa). Cependant, si l'on examine de plus près, on réalise que l'expérience montre souvent que le bonheur découle de nos actions et de notre volonté de changer notre destin (para-doxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que le fatalisme n'est pas la seule voie vers le bonheur.
III) Problématique :
On peut alors se demander : est-ce que pour être heureux, il est nécessaire d'adopter une attitude fataliste, ou bien le bonheur dépend-il de notre capacité à influencer notre destin ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons les arguments en faveur du fatalisme en tant que source de bonheur, en nous appuyant sur des exemples concrets. Ensuite, nous aborderons les arguments qui soutiennent que le bonheur découle de notre capacité à agir sur notre destin, avec des illustrations tirées de la vie réelle. Enfin, nous nous interrogerons sur la compatibilité entre ces deux approches et sur les implications philosophiques de cette question pour la quête du bonheur.