Pour philosopher faut-il commencer par douter de tout ?
Voici une proposition de méthode pour la dissertation sur le sujet "Pour philosopher faut-il commencer par douter de tout ?":
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet soulève la question de savoir si le doute est nécessaire pour philosopher. Si l'on suppose qu'effectivement le doute est essentiel pour philosopher, alors cela implique que remettre en question toutes nos certitudes est une condition sine qua non pour accéder à la vérité philosophique. Au contraire, si on nie qu'effectivement le doute est nécessaire, cela signifie que la confiance en nos connaissances préexistantes peut suffire pour aborder la philosophie.
Exemple : Descartes, dans ses "Méditations métaphysiques", met en avant le doute méthodique comme point de départ pour parvenir à des vérités indubitables.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que le doute soit indispensable pour philosopher, car remettre en question nos croyances nous permet d'éviter les préjugés et les dogmes. Ainsi, la réponse évidente au sujet serait de soutenir que oui, il faut commencer par douter de tout. Cependant, il apparaît paradoxal que malgré nos doutes, nous continuons à fonder nos raisonnements sur des certitudes acquises par notre expérience.
Exemple : Socrate, célèbre philosophe de l'Antiquité, utilisait la méthode de la maïeutique pour pousser ses interlocuteurs à remettre en question leurs propres convictions.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le doute absolu est réellement nécessaire pour philosopher, ou bien peut-on s'appuyer sur des connaissances préexistantes sans remettre en question tout notre bagage intellectuel ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'explorer les arguments en faveur du doute comme point de départ de la philosophie. Ensuite, nous examinerons les limites du doute et les raisons pour les