Connaître l'être humain, est-ce observer ses comportements ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet est de savoir si connaître l'être humain revient à observer ses comportements. Si on suppose effectivement que la réponse est oui, alors cela implique que l'être humain est uniquement défini par ses actions, ce qui est réducteur. Par contre, si on nie cette affirmation, cela signifie que le comportement serait insignifiant dans la compréhension de l'être humain.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, puisque les comportements sont le reflet de la personnalité et des pensées. Donc, par définition, il semblerait que l'on puisse connaître l'être humain en observant ses comportements. C'est ce que l'on appelle la réponse évidente ou la doxa, la croyance populaire. Cependant, cette vision est contredite par le paradoxe du comportement. En effet, il y a des moments où les comportements ne reflètent pas les pensées et les émotions de l'être humain et qui ne permettent pas de le connaître de manière exhaustive.
III) Problématique :
On peut alors se demander s'il est possible de connaître l'être humain en observant ses comportements ou s'il faut chercher d'autres éléments pour arriver à comprendre l'être humain dans sa complexité.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous verrons que le comportement est un indicateur important qui peut nous permettre de comprendre l'être humain. Ensuite, nous verrons que d'autres éléments, comme les émotions et la pensée peuvent aussi être des clés pour la connaissance de l'être humain. Enfin, nous nous demanderons si tous ces éléments sont suffisants pour connaître l'être humain dans sa totalité.
Par exemple, pour illustrer l'importance du comportement, on peut citer un entretien d'embauche. L'employeur observe comment se comporte le candidat pour évaluer s'il est adapté au poste. Toutefois, certains comportements peuvent être trompeurs. Par exemple, quelqu'un qui sourit constamment, peut paraître heureux alors qu'il est profondément malheureux. Cela montre que le comportement ne doit pas être considéré comme la seule manière de comprendre l'être humain.