Pour vivre heureux, faut-il imiter la nature ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pour vivre heureux, faut-il imiter la nature ? Si l'on suppose qu'effectivement, imiter la nature signifie suivre les lois naturelles et reproduire les comportements observés dans le monde naturel, alors cela implique une vie en harmonie avec notre environnement, équilibrée et conforme à nos instincts primaires. Au contraire, si l'on nie qu'imiter la nature soit nécessaire pour vivre heureux, cela a pour conséquence que d'autres principes et valeurs peuvent guider notre quête du bonheur, tels que la raison, la morale ou la culture.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, imiter la nature pourrait être la voie vers le bonheur, car cela correspondrait à suivre un modèle qui a évolué au fil de millénaires d'adaptation à l'environnement. Donc, par définition, il semblerait que la réponse évidente soit d'adhérer à cette approche, la doxa.
Cependant, à y regarder de plus près, il semble pourtant que l'expérience humaine montre bien souvent que l'imitation aveugle de la nature peut conduire à des résultats désastreux. En effet, de nombreux aspects de notre vie, tels que la médecine, la technologie, et l'éthique, sont fondamentalement en désaccord avec les lois naturelles. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'humanité progresse en s'éloignant de la nature plutôt qu'en l'imitant.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'imitation de la nature est la clé du bonheur, ou bien existe-t-il d'autres chemins, guidés par la culture, la morale, ou la raison, qui peuvent conduire à une vie épanouissante ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira d'examiner les arguments en faveur de l'imitation de la nature comme voie vers le bonheur, en mettant en lumière les avantages potentiels de cette approche. Puis, nous aborderons les limites de cette perspective en explorant les domaines où l'humanité s'éloigne de la nature pour progresser. Enfin, nous nous demanderons si une synthèse entre ces approches opposées est possible, et comment cela pourrait contribuer à notre quête du bonheur.