Pourquoi a-t-on conscience du temps qui passe ?

Méthode à suivre pas à pas pour faire la dissertation :

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pourquoi a-t-on conscience du temps qui passe ? Si on suppose qu'effectivement la conscience du temps est liée à notre capacité à percevoir et mesurer les changements qui se produisent dans notre environnement (Définition 1), alors cela implique que notre conscience du temps est une construction mentale basée sur nos sensations et notre mémoire. Au contraire, si on nie qu'effectivement la conscience du temps est liée à notre perception des changements (Définition 2), alors cela a pour conséquences que notre expérience du temps est purement subjective et déconnectée de toute réalité objective.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, nous avons conscience du temps qui passe, puisque notre capacité à mesurer le temps et à organiser notre vie en fonction de celui-ci est une évidence (Thèse 1). Donc, par définition, il semblerait que notre conscience du temps est une réalité indéniable (Doxa). Cependant, si l'on regarde de plus près, il semble que notre expérience du temps ne soit pas toujours cohérente avec cette réponse évidente. Paradoxalement, il y a des moments où nous avons l'impression que le temps passe très lentement, comme lors d'une attente interminable, ou au contraire, qu'il file à toute vitesse, comme lorsque nous sommes absorbés par une activité passionnante (Paradoxe).

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que notre conscience du temps qui passe est uniquement basée sur notre capacité à percevoir les changements et à mesurer le temps (Thèse 1), ou bien est-ce que notre expérience du temps est également influencée par des facteurs subjectifs et émotionnels (Thèse 2) ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que notre conscience du temps est en partie liée à notre capacité à percevoir les changements qui se produisent dans notre environnement, ainsi qu'à notre capacité à mes