Pourquoi aimons-nous les choses ?
Bien sûr, voici un exemple de méthodologie pas à pas pour rédiger une dissertation sur le sujet "Pourquoi aimons-nous les choses ?" en utilisant la structure que vous avez fournie :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pourquoi aimons-nous les choses ? Si l'on suppose qu'aimer une chose signifie ressentir une affection profonde pour elle, alors cela implique que nos préférences sont guidées par des émotions et des attachements. Au contraire, si l'on nie qu'aimer une chose est lié à des émotions, cela a pour conséquence que nos préférences sont purement rationnelles et déterminées par des critères objectifs.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que nos préférences sont en grande partie émotionnelles, car nous avons tendance à aimer ce qui nous procure du bonheur. Donc, par définition, il semblerait que l'amour pour les choses est lié à notre bien-être émotionnel. Si à première vue on peut soutenir cette idée, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que nous aimons des choses qui ne nous apportent pas nécessairement du bonheur immédiat, comme les défis intellectuels ou les activités exigeantes. Paradoxalement, on a alors l'impression que nos préférences vont au-delà de la simple recherche du bonheur immédiat.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que nos préférences sont principalement guidées par nos émotions et notre bien-être, ou bien sont-elles influencées par d'autres facteurs tels que la rationalité ou la socioculture ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira d'explorer l'influence des émotions sur nos préférences en analysant comment elles affectent nos choix quotidiens. Puis, nous verrons que nos préférences peuvent aussi être influencées par des critères objectifs, comme la qualité ou l'utilité des choses que nous aimons. Enfin, nous nous demanderons si la société et la culture dans lesquelles nous évoluons jouent un rôle majeur dans la détermination de nos préférences, en examinant comment les normes sociales et les tendances culturelles façonnent nos goûts.