Pourquoi écrit-on l'histoire ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pourquoi écrit-on l'histoire ? Si on suppose qu'effectivement, l'écriture de l'histoire permet de préserver et de transmettre la mémoire collective, alors cela implique que les sociétés ont besoin de se rappeler de leur passé pour se construire et se projeter dans l'avenir. Au contraire, si on nie qu'effectivement l'écriture de l'histoire ait cette fonction, alors cela signifie que l'histoire ne serait qu'une construction subjective et manipulée pour servir certains intérêts.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, l'écriture de l'histoire permet de préserver et transmettre la mémoire collective. Donc, par définition, il semblerait que l'écriture de l'histoire soit essentielle pour comprendre notre passé et construire notre identité (réponse évidente au sujet, doxa). Si à première vue on peut soutenir que l'écriture de l'histoire est objective et impartiale, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'histoire est sujette à des interprétations multiples et controversées (contredire la réponse évidente, paradoxa). Paradoxalement, on a alors l'impression que l'écriture de l'histoire peut être utilisée pour manipuler les masses et justifier des idéologies.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'écriture de l'histoire est un moyen de préserver et transmettre la mémoire collective ou bien est-ce qu'elle est une construction subjective et manipulée pour servir certains intérêts ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, il s'agira de voir que