Connaître, est-ce découvrir le réel ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet posé est le suivant : "Connaître, est-ce découvrir le réel ?" Si l'on suppose qu'effectivement, connaître c'est découvrir le réel, cela implique que la connaissance est basée sur une réalité observable et compréhensible. Au contraire, si on nie que connaître c'est découvrir le réel, cela signifie que la connaissance ne peut être subjective et uniquement basée sur l'observation.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, connaître c'est découvrir le réel, puisque cela semble être la réponse évidente et souvent acceptée. Cela implique que la connaissance est objective et que le réel est découvert par l'observation. Cependant, si l'on prend en compte l'expérience humaine, il semblerait que cette réponse évidente ne soit pas toujours vraie. Paradoxalement, on peut connaître quelque chose sans pour autant avoir découvert la totalité du réel.

III) Problématique :
On peut se demander alors : est-ce que la connaissance est effectivement la découverte du réel ? Ou bien est-ce que la connaissance est subjective et basée sur l'expérience ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous allons examiner les arguments pour la réponse évidente, à savoir que connaître c'est découvrir le réel. Dans un second temps, nous verrons qu'il existe des limites à cette réponse. Enfin, nous nous demanderons si la connaissance peut être considérée comme purement subjective et basée sur l'expérience.
Par exemple, pour appuyer la première partie de notre plan, nous pouvons mentionner les sciences naturelles telles que la biologie ou la physique qui sont fondées sur l'observation de la nature. Pour la deuxième partie, nous pouvons citer des exemples comme la connaissance émotionnelle ou les oeuvres d'art qui ne peuvent être entièrement décrites par la seule observation. Enfin, pour la troisième partie, nous pouvons mentionner la philosophie et les critiques de la raison pour montrer que la connaissance peut être subjective et relative.