Pourquoi se faire violence à soi-même ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Pourquoi se faire violence à soi-même ? Si on suppose qu'effectivement se faire violence à soi-même signifie se faire du mal ou se causer des souffrances physiques ou psychologiques, alors cela implique que l'individu est en conflit avec lui-même, qu'il se pousse à dépasser ses limites ou qu'il cherche à se punir pour ses actions ou ses pensées. Au contraire, si on nie qu'effectivement se faire violence à soi-même ait ces significations, alors cela a pour conséquences que l'individu ne ressent aucune nécessité de se confronter à ses propres difficultés ou de se remettre en question.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que se faire violence à soi-même puisse être justifié, car cela peut être perçu comme une forme de discipline ou de motivation pour atteindre des objectifs personnels. Donc, par définition, il semblerait que se faire violence à soi-même soit nécessaire pour se surpasser et atteindre l'excellence (réponse évidente au sujet, doxa). Si à première vue on peut soutenir cette thèse, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que se faire violence à soi-même peut mener à des conséquences néfastes pour la santé mentale et émotionnelle. En effet, des exemples détaillés et argumentés montrent que l'auto-flagellation excessive peut entraîner du stress, de l'anxiété et même des troubles mentaux tels que la dépression. Paradoxalement, on a alors l'impression que se faire violence à soi-même peut être à la fois bénéfique et préjudiciable.
III) Pro