Pouvons-nous dire que la vraie servitude est celle dont on n'a pas conscience, qu'on nous fait subir à notre insu et qu'on nous fait prendre pour la liberté ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet "Pouvons-nous dire que la vraie servitude est celle dont on n'a pas conscience, qu'on nous fait subir à notre insu et qu'on nous fait prendre pour la liberté ?" soulève le paradoxe suivant : si nous admettons effectivement que la vraie servitude est celle dont on n'a pas conscience, cela implique que nous sommes soumis à une forme de servitude sans même en être conscients. En revanche, si nous nions que la vraie servitude est celle dont on n'a pas conscience, cela signifie que nous sommes libres et conscients de notre condition.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
A première vue, il semble que la vraie servitude soit celle dont on n'a pas conscience, car cela correspond à une définition évidente de la servitude. Par conséquent, on pourrait soutenir que nous sommes effectivement soumis à une servitude dont nous ne sommes pas conscients, ce qui nous fait prendre cette situation pour la liberté. Cependant, il est paradoxal de constater que l'expérience montre souvent que nous sommes conscients de certaines formes de servitude, ce qui contredit la réponse évidente. Dans ce cas, on a l'impression que la vraie servitude peut également être celle dont nous sommes conscients.
III) Problématique :
Il convient alors de se demander si la vraie servitude est celle dont on n'a pas conscience, ou si elle peut également être celle dont nous sommes conscients.
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps,