Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?
Bien sûr, voici une version complète de la méthodologie de dissertation pour le sujet "Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?" en suivant chaque étape :
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet soulève la question de savoir si l'on peut justifier notre inaction en invoquant l'histoire. Si l'on suppose qu'effectivement, le cours de l'histoire influence nos actions, cela implique que notre compréhension de l'histoire peut influencer nos décisions présentes. Au contraire, si l'on nie qu'effectivement le cours de l'histoire ait un impact sur nos actions, cela a pour conséquence que notre responsabilité personnelle prévaut sur les leçons du passé.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
À première vue, il semble que nous puissions justifier notre inaction en invoquant le cours de l'histoire, car cela peut sembler être une excuse plausible. Donc, par définition, il semblerait que nous puissions nous appuyer sur cette idée, ce qui reflète la doxa. Cependant, si l'on examine de plus près, il apparaît que l'histoire montre souvent que des individus ont agi malgré des circonstances similaires, contredisant ainsi cette réponse évidente. Paradoxalement, nous nous retrouvons face à une situation complexe où l'histoire peut à la fois justifier et contredire notre inaction.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que nous pouvons légitimement nous appuyer sur l'histoire pour nous excuser de notre inaction, ou devrions-nous plutôt accepter la responsabilité de nos actes malgré les leçons de l'histoire ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, nous examinerons comment l'histoire peut servir de justification à l'inaction en analysant des exemples historiques pertinents. Ensuite, nous explorerons les cas où des individus ont agi en dépit des enseignements de l'histoire, mettant ainsi en doute cette justification. Enfin, nous nous demanderons si, face à cette dualité, il existe une perspective éthique ou philosophique qui nous aide à prendre position sur la question de l'inaction et de l'histoire.