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Croire, est-ce refuser de savoir ?

i) Présentation du paradoxe et définitions : Le sujet de notre dissertation est : "Croire, est-ce refuser de savoir ?" Si on suppose qu'effectivement croire signifie refuser de savoir, alors cela implique que lorsque nous croyons quelque chose, nous ignorons délibérément les preuves ou les connaissances contraires et préférons rester dans l'ignorance. Au contraire, si on nie que croire signifie refuser de savoir, alors cela a pour conséquences que lorsque nous croyons quelque chose, cela ne signifie pas nécessairement que nous refusons d'acquérir ou de rechercher des connaissances supplémentaires.
ii) Énonciation des alternatives et problématisation : À première vue, il semble que croire implique effectivement refuser de savoir, puisque lorsqu'on croit quelque chose, cela signifie que l'on ne se préoccupe pas de la vérité ou de l'exactitude de cette croyance. Ainsi, il semblerait que croire est souvent associé à une certaine ignorance volontaire, où nous préférons rester dans notre bulle de croyances sans remettre en question leur cohérence ou véracité (la doxa). Cependant, si on se penche davantage sur la question, il semble pourtant que l'expérience montre souvent que croire peut aussi être motivé par une quête de savoir. Paradoxalement, dans certains cas, nous pouvons croire en quelque chose parce que nous avons précisément accumulé des connaissances et des preuves en faveur de cette croyance, ce qui suggère une volonté de savoir et de confirmer nos convictions.
iii) Problématique : Face à ces deux alternatives, on pourra alors se demander : Est-ce que croire implique effectivement refuser de savoir (c'est-à-dire rester ignorant des preuves contraires) ou bien peut-on croire tout en cherchant à savoir et à confirmer notre croyance par des connaissances supplémentaires ?
iv) Annonce du plan : Dans un premier temps, nous allons examiner les raisons pour lesquelles croire peut être associé au refus de savoir. Ensuite, nous analyserons comment croire peut également être motivé par une volonté de savoir et de confirmer nos croyances à travers l'acquisition de connaissances. Enfin, nous nous demanderons si ces deux points de vue sont totalement opposés ou s'il existe une relation plus complexe entre croire et savoir.
Exemple : Prenons l'exemple du scientifique qui croit en la théorie de la gravité. Il a accumulé des preuves expérimentales et des observations pour soutenir cette théorie. Son acte de croire est donc basé sur une volonté de savoir et de comprendre comment fonctionne le monde. Il ne refuse pas de savoir, au contraire, sa croyance est renforcée par ses connaissances.