Puis-je perdre ma liberté de penser ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet est "Puis-je perdre ma liberté de penser ?" Si on suppose qu'effectivement, la liberté de penser est un droit fondamental, alors cela implique que chacun a le droit de penser librement et de s'exprimer selon ses convictions. Au contraire, si on nie qu'effectivement la liberté de penser est un droit fondamental, cela a pour conséquences que les individus ne peuvent plus exprimer librement leurs opinions et leurs idées.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut perdre sa liberté de penser si on est soumis à des pressions sociales, politiques ou culturelles qui limitent notre capacité à penser librement. Donc, par définition, il semblerait que la liberté de penser est menacée dans certaines situations. Si à première vue on peut soutenir que la liberté de penser est un droit fondamental, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que cette liberté peut être restreinte ou censurée. Paradoxalement, on a alors l'impression que la liberté de penser est menacée même dans les sociétés démocratiques qui prônent la liberté d'expression.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la liberté de penser est véritablement menacée ou bien est-ce que cette menace n'est qu'une illusion ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la liberté de penser peut être menacée dans certaines situations, notamment lorsqu'il y a des pressions sociales, politiques ou culturelles. Puis, nous verrons que la liberté de penser est un droit fondamental qui doit être protégé. Enfin, nous nous demanderons si les sociétés démocratiques doivent faire face à des menaces réelles ou imaginaires pour la liberté de penser. Par exemple, on peut mentionner des cas de censure ou de surveillance de la part de l'État ou des entreprises privées qui peuvent limiter la liberté de penser des individus.