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Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?


I) Présentation du paradoxe et définitions :
Le sujet qui nous intéresse est le suivant : "Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?". Si on suppose qu'effectivement, la conscience est la voix de la raison et qu'elle doit être suivie coûte que coûte, alors cela implique que les lois peuvent être injustes et qu'il est de notre devoir de les refuser. Au contraire, si on nie qu'effectivement la conscience est la voix de la raison et qu'elle doit être suivie coûte que coûte, alors cela a pour conséquences que les lois sont justes et qu'il est de notre devoir de les suivre.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que oui, on peut refuser de se soumettre aux lois au nom de sa conscience, puisque la conscience est considérée comme une valeur suprême, au-dessus des lois. Donc, par définition, il semblerait que la conscience prime sur les lois. C'est la réponse évidente au sujet, la doxa. Si à première vue on peut soutenir que la conscience doit être suivie coûte que coûte, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que refuser de se soumettre aux lois peut causer des problèmes. En effet, si chacun suit sa propre conscience, cela peut mener à l'anarchie et à l'absence de règles communes. Paradoxalement, on a alors l'impression que la conscience ne peut pas être suivie coûte que coûte.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que la conscience doit être suivie coûte que coûte ou bien doit-on se soumettre aux lois pour le bien commun ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que la conscience peut être un guide moral important pour chacun d'entre nous. Puis nous verrons que les lois sont nécessaires pour maintenir l'ordre et garantir le bien commun. Enfin, nous nous demanderons si la conscience doit primer sur les lois ou si les lois doivent primer sur la conscience. Par exemple, on peut citer l'exemple de la désobéissance civile, qui consiste à refuser de se soumettre à une loi jugée injuste, tout en acceptant les conséquences de son acte.