Qu'apprend-on des romans ?
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Qu'apprend-on des romans ? Si on suppose qu'effectivement les romans sont une simple source de divertissement, alors cela implique que leur utilité est limitée à l'évasion de la réalité. Au contraire, si on nie qu'effectivement les romans ne sont qu'une source de divertissement, cela a pour conséquences que les romans peuvent être une source de connaissances et d'enrichissement personnel.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que les romans ne sont qu'une source de divertissement, puisque leur fonction première est de divertir le lecteur. Donc, par définition, il semblerait que les romans ne soient pas une source d'apprentissage. Si à première vue on peut soutenir cela, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les romans peuvent être une source de connaissances et d'enrichissement personnel. Paradoxalement, on a alors l'impression que les romans peuvent être à la fois divertissants et instructifs.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que les romans sont uniquement une source de divertissement ou bien peuvent-ils également être une source d'apprentissage et d'enrichissement personnel ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que les romans peuvent être une source d'apprentissage en nous faisant découvrir de nouvelles cultures, en nous permettant de réfléchir sur des questions de société ou encore en nous faisant découvrir des personnages inspirants. Puis, nous verrons que les romans peuvent également être une source d'enrichissement personnel en nous permettant de développer notre empathie et notre compréhension de l'autre. Enfin, nous nous demanderons si les romans peuvent être considérés comme une forme de connaissance à part entière.