Qu'est-ce qu'être sceptique ?
Bien sûr, voici une proposition de dissertation en suivant la méthode que vous avez indiquée pour répondre à la question : "Qu'est-ce qu'être sceptique ?"
I) Présentation du paradoxe et définitions :
Qu'est-ce que signifie être sceptique ? Si l'on suppose qu'effectivement, être sceptique revient à remettre en question toutes les affirmations sans preuve solide, alors cela implique une attitude de doute constant envers toutes les connaissances établies. Au contraire, si on nie qu'effectivement, être sceptique signifie rejeter systématiquement toute croyance, cela a pour conséquence une posture de négation totale du savoir.
II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble, à première vue, que le scepticisme implique de remettre en question tout ce qui est accepté sans preuve. Donc, par définition, il semblerait que les sceptiques rejettent la plupart des connaissances communes (Doxa). Cependant, à première vue, on peut soutenir que le scepticisme permet de développer un esprit critique essentiel à la recherche de vérité (Thèse 2). Paradoxalement, on a alors l'impression que le sceptique, en doutant de tout, peut contribuer à un approfondissement des connaissances.
III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que le scepticisme conduit à une négation complète des connaissances établies, ou bien est-ce qu'il peut être un outil de remise en question nécessaire pour progresser dans la quête de la vérité ?
IV) Annonce du plan :
Dans un premier moment, nous examinerons les fondements du scepticisme et ses implications dans le doute radical. Puis, nous verrons comment le scepticisme peut être considéré comme un outil de remise en question constructive. Enfin, nous nous demanderons si le scepticisme, malgré ses paradoxes, peut contribuer à une meilleure compréhension du monde qui nous entoure.