Qu'est-ce qu'obéir ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Qu'est-ce qu'obéir ? Si on suppose qu'effectivement obéir signifie se soumettre à une autorité, alors cela implique que l'obéissance est une forme de renoncement à sa propre volonté. Au contraire, si on nie qu'effectivement obéir signifie se soumettre à une autorité, alors cela a pour conséquence que l'obéissance est une forme de liberté, car elle permet de se conformer à une norme ou à une règle.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que l'obéissance soit une forme de soumission à une autorité, car elle implique de suivre les ordres de quelqu'un d'autre. Donc, par définition, il semblerait que l'obéissance soit une forme de renoncement à sa propre volonté, ce qui peut sembler contraire à la liberté individuelle. Si à première vue on peut soutenir que l'obéissance est une forme de liberté, car elle permet de se conformer à une norme ou à une règle, il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que l'obéissance peut mener à des actes contraires à sa propre conscience. Paradoxalement, on a alors l'impression que l'obéissance peut être à la fois une forme de liberté et de soumission.

III) Problématique :
On pourra alors se demander : est-ce que l'obéissance est une forme de soumission ou de liberté ?

IV) Annonce du plan :
Dans un premier temps, il s'agira de voir que l'obéissance peut être une forme de soumission à une autorité, car elle implique de suivre les ordres de quelqu'un d'autre. Puis, nous verrons que l'obéissance peut aussi être une forme de liberté, car elle permet de se conformer à une norme ou à une règle qui peut être bénéfique pour soi-même ou pour la société. Enfin, nous nous demanderons si l'obéissance peut être considérée comme une forme de choix personnel ou si elle est imposée par les normes sociales. Par exemple, l'obéissance à une loi peut être considérée comme un choix personnel, car elle est bénéfique pour la société, mais l'obéissance à une autorité injuste peut être considérée comme une soumission forcée.